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Quelqu'un parmi les quelqu'uns [Oryx] [Terminé]

Oryx Nail
Oryx NailAdmin || Élève de Troisième année
▌Avatar : Thomas Brodie-Sangster
▌Inscrit le : 27/06/2012
▌My Messages : 466

Who are you ?
Baguette: Sapin 26cm / Venin de Basilic
Patronus: aucun pour l'instant
Situation amoureuse: Non intéressé.
MessageSujet: Quelqu'un parmi les quelqu'uns [Oryx] [Terminé] Quelqu'un parmi les quelqu'uns [Oryx] [Terminé] Icon_minitimeVen 21 Aoû - 3:12



 
Oryx A. Nail



 

 

 ❯ FEAT : Thomas Brodie-Sangster
Carte d'Identité

 
 ❯ NOM & PRENOM : Oryx Abraham Nail
 ❯ ASCENDANCE : Père sang-pur et mère Moldue → Sang-mêlé
 ❯ DATE DE NAISSANCE : 4/04/2004
 ❯ NATIONALITÉ : Anglaise
 ❯ CLASSE SOCIAL : Aisé
 ❯ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro (pas interessé)
 ❯ CAMP : Serpentard
 ❯ COMPAGNON : Aucun.
 ❯ BAGUETTE : Sapin 26 cm / Venin de Basilic
 ❯ PATRONUS : Aucun pour l’instant

     

 
ONCE UPON A TIME ... MY STORY

 

Oryx avait à la base espéré de tout son coeur que lui, il ne serait pas sorcier. Sa mère était une sorcière, sa mère était une salope. Être comme elle, jamais. Puis elle l’avait appelé antilope, quoi! La honte… Le truc c’est qu’Oryx n’était pas au courant pour son père. Non, il ne savait pas que son père était bien un sorcier! De ce fait il voyait son père comme un simple moldu, mais au moins il incarnait sa classe dans son meilleur état. Il nourrissait sa haine viscérale de la magie dans tous ses états. C'est qu'il était pas souvent là papa, et qu'il n'avait pas pensé, ou pas jugé intéressant d'expliquer ses origines à son gosse.  Oryx l'apprit le jour où il reçut cette lettre. On fut bien obligé de lui expliquer. Non, Oryx n'était pas un sorcier puissant. Non, Oryx n'avait pas montré des signes de magie époustoufflants, en fait il n'en avait jamais montré. Oryx avait toujours été... Oryx.  

Et sa mère... n'avait jamais été une sorcière. Il en prit un coup, merde! Tout s'éffondra autour de lui. Ses certitudes, ses croyances; du vent. Il s'était trompé, et on l'avait trompé. Et c'était les moldus qui étaient tous des FOUTUS BATARDS DE SES DEUX et bref. La cata. Et encore, Oryx venait d'avoir 11 ans. 11 ans et ce foutu corps de lâche, cette foutue force de faible. Il avait rien pour lui, et il était dégoûté. Il serait un piètre sorcier, comme son père. Ben quoi? Si son père n'avait jamais montré son aptitude, et qu'il était professeur de maths, c'était bien parce qu'il était presque CRACMOL non? Les cracmols, entité du diable. Tout comme les moldus.  Bref, Oryx avait onze ans, une enfance en papier mâché, et il s'apprêtait à rentrer dans une école de Magie, alors qu'il savait même pas comment s'appelait le ministre.

C'était plutôt pas mal, le Chemin de Traverse. Si, si, Florian Fortârome était très cool. Ses glaces très bonnes. Oryx ne fit pas ses achats, son père s'en chargea pour lui, et il fut traîné de force sans avoir pû finir son cornet banane-fraise au bout d'une heure. Si on passe le savon qu'il se prit parce que ORYX MAIS OÙ T'ÉTAIS PASSÉ TU CROIS QUE J'AI QUE ÇA À FAIRE DE FAIRE TES ACHATS SALE MÔME ! La honte inter-galactique, devant tout le chemin qui fut quelques instants silencieux; un bref coup d'oeil alentour, plein de nouveaux écoliers. Nul, nul, nul.  Comment expliquer qu'il s'en battait royalement les couilles de Ollivander et qu'il pouvait s'les mettre dans le derche ses baguettes? On peut pas expliquer ça à son père. En outre, Oryx n'avait pas envie de s'en prendre une. C'était une bien belle baguette en plus, du premier coup, super. Cool. Enfin il savait pas s'en servir mais bon.

Oryx haït Poudlard. Il haït la magie. Il haït les profs , devant lesquels il faisait son hypocrite. Il haït les élèves, une bande de cons. Il haït tout ce qui constituait le monde "fan-ta-sti-que olalaaaaa" de la magie. Il haïssait Serpentard. Ils étaient TOUS allés à Poufsouffle dans la famille. Ils avaient l'air sympa à Poufsouffle. Tant pis, il n'avait pas eu le choix. Il n'avait JAMAIS eu le choix de sa vie de toute façon. La première année, ne fut que de la haine. Puis son esprit juvénile fut conditionné. Conditionné, adapté, malaxé.

Et Oryx apprécia Poudlard. Il apprécia lancer des sorts. Même s'il était nul. Il apprécia tout ça, et même plus. Il était bien.
La troisième année allait commencer, et pour une fois il était content, et il avait hâte que la rentrée arrive.



 
PHYSIQUE & PSYCHOLOGIE

 
Le vrai problème avec Oryx c'est qu'il ne s'aime pas. Il aime pas sa peau toute blanche et lisse de môme; il aime pas ses doux cheveux soyeux de bébé; il aime pas ses yeux noirs comme la MORT; il aime pas sa taille surtout. Il fait trop jeune, Oryx, et c'est pas cool. C'est pas cool quand tu viens d'avoir treize ans et que t'as pas encore dépassé le mètre 40. C'est pas cool que tes cheveux poussent comme des mauvaises herbes, et que t'as beau les ratiboiser une fois par mois, ils repoussent toujours en une semaine, comme un casque. Ses gros cheveux comme il les appelle. Oryx n'est pas beau. Il est mignon, mais comme peut l'être un gamin de trois ans. Oryx n'est pas gros, n'est pas fort, n'est pas carré. Il est le fluet gamin caché derrière ton dos. Il est celui qu'on appelle demi-portion, et qui pèse même pas un chaudron. Celui qu'on peut soulever et accrocher par la capuche de la cape en haut d'une poutre. Oryx c'est 32 kilos de faiblesse. En fait, Oryx est très banal dans son genre. C'est pas celui qu'on remarque à deux cent mètres en se disant "waouh il est cool". Il se fond dans le décor, se caméléonise. Il est quelqu'un dans la masse.
 
─────────

Quand on ne s'aime pas, il arrive qu'on ne puisse pas aimer les autres. Il arrive que ça ne soit pas possible. Chimiquement Oryx n'est pas rempli de haine. Il est indifférent aux autres. Il a pas d'amour, pas d'amitité dans son coeur. Il fait partie d'un groupe de potes, mais il participe que quand on lui demande son avis. Il participe que quand ça l'arrange. Et surtout, il s'en fout des autres. Mais bon, il aime bien quand y'a du bruit autour de lui. Ça fait de la chaleur, c'est cool. Oryx s'en fout de pas mal de choses. Il s'en fout du beau temps et de la pluie. Il s'en fout des cris et des insultes. Ouais, c'est le roi de l'auto-dérision. Et ça fait un impact quand il s'auto-critique. Mais quand c'est les autres ça lui passe au dessus de la tête. C'est pour ça qu'il est pas prêt d'évoluer. Oryx est un élève ni bon ni mauvais. C'est pas un Dieu de la magie, c'est pas Hécate. Il sait faire les sorts, sans trop de puissance, pas du premier coup. Il y arrive quoi. Oryx ne se bat pas, ne s'énerve pas. Pas grand chose ne l'atteint. Il soupire et hausse les épaules. Et c'est tout. Des fois il rit. Mais il n'aime pas son rire, on dirait celui d'un nourrisson. Souvent quand personne ne le voit, Oryx se regarde sous toutes les coutures et détaille un à un tous les points négatifs de son apparence. En fait... Tant pis. Le but c'est de se plaire à lui-même. Les filles il s'en fiche. La popularité aussi. Il préférerait qu'on le remarque pas. Oryx a une voix qui ne porte pas très fort, mais il l'utilise pour dire des choses vraies et justes. Les choses que lui dit son coeur, qu'il pense. Comme ça, cash. Qui que soit l'interlocuteur. QUoi? Bien sûr que ça lui retombe dessus. Les retenues il s'en est déjà pris. Comme tout le monde. Pas de souci avec ça. C'est un être cool, relax. PRESQUE TOUT LE TEMPS. Parce que nom de Merlin, c'est hardcore de rester enfermé! Il déteeeeeeeeeeeste! Et ne pas bouger? Il déteeeeeeeeeeeeeeeste! Alors les cours? C'est du supplice. Rien que du supplice. Oryx a besoin de bouger tout le temps, et d'être le plus souvent en plein air. Si ces conditions ne sont pas respectées trop longtemps, y'a un moment où il pète les plombs. Et là OUAIS, Oryx il crie. Oryx il insulte. Oryx il s'évanouit, ou alors il se barre en courant. Comme ça.

Dans les airs, on est libre. Être libre, il en rêve. Oryx passe de longs moments à rêver et divaguer, la tête appuyée sur ses deux mains, les coudes sur la table, il te regardemais en fait non, ses yeux sont vitreux, et il est déjà parti. Il veut savoir voler sans balai un jour. Parce qu'on l'a refusé dans l'équipe de Quidditch. On l'a refusé dans l'équipe de Boule Baveuse. Il peut pas participer, alors que maman qui a quand même un PAQUET DE FRIC de l'héritage a bien voulu lui payer un beau balai comme un pro. Pas grave il vole tout seul. Pas grave s'il a que des D et parfois même des P ( et une fois un T mais faut pas que ça se sache) en leçon de balais. Il se rattrape avec la Métamorphose, la Botanique et l'Histoire de la Magie. L'HdM c'est chiant, c'est nul, mais quand il s'agit d'apprendre des trucs par coeur, Oryx il est imbattable. Optimal, optimal, toujours. Et les autres matières euh... elles passent toutes aux exams; ça va aller. Oryx s'est inscrit en Étude des Runes et en Soins aux Créatures Magiques pour la rentrée.

Oryx déteste avoir honte, sentir les regards couler sur lui quand il a fait trop de bruit, c'est pour ça qu'il se fait discret. Oryx déteste les moldus qui sont tous des menteurs, et les sorciers pour les mêmes raisons. Il déteste aussi son prénom de Gazelle, son deuxième prénom de président américain et son nom de famille de tuto-makeup. Et il DÉTESTE les Véracrasses.
Il aime le Jus d'Orange et le Coca, les autres boissons de sorciers sont dégueu. Il aime le vent, il aime voler. Et il aime bien les autres maisons, des fois il fait exprès de faire perdre des points à Serpentard. Ouais, Oryx il a la maturité d'un enfant de CM1.

Oryx, souvent, il se cache là où personne ne pourra le retrouver, et alors il ferme les yeux, et alors, le monde magique, le SIEN est là. Et alors tout est mieux.



TEXTE PERSONNEL


Le ciel était sombre comme une goutte d'encre constellée de grains de farine. Loin de la ville, loin du bruit, on voyait mieux les étoiles. Toutes les lumières étaient éteintes, pas un chat à un kilomètre à la ronde. Oryx avait tenté de reproduire un ciel de désert du Sahara, ce qu'il n'avait même pas approché. Il l'aimait bien, la maison à la campagne. La campagne c'était mieux que la ville sur un milliard de points. Assis sur la balançoire, le petit garçon de 8 ans fixait la voûte céleste. Il était tard.
Tard, ouais. Enfin, il n'avait pas de montre, mais si toute la maison dormait en apparence, c'était qu'il n'était ni le matin ni le soir. C'était logique, après tout.

En avant, en arrière. Oryx ferma les yeux et se laissa couler dans les airs. Oui, que la balancelle était haute, haute! Il pouvait toucher les nuages, en attraper un morceau, et le manger en barbapapa autour d'un bâton. C'était bien, c'était doux. Oryx voulait rester là toute la vie. Mais la nuit finirait bientôt. Déjà il voyait le soleil apparaître dans un rayon rose à l'horizon. Vite, vite, les étoiles! Il devait les compter.

Un, deux, trois... quarante-sept, quarante-huit... soixante-dix-neuf, soixante-dix-huit... Cent, cent un.... le ciel était entièrement orangé maintenant. C'était fini. Il n'avait pas fini de compter, c'était assez dommage quand on y pense. Il se laissa tomber en arrière. Son dos nu s'écrasa sur l'herbe humide de rosée et ferma à nouveau les yeux. C'était comme son lit. Le gazon était doux et tendre. Il se roula un peu puis se releva sur son séant. Oryx voyait le soleil en entier maintenant. Le ciel, lui était devenu bleu très clair, comme l'eau du lac. Il était encore petit mais il savait que le soleil allait monter jusqu'en haut, et puis redescendre, floup-floup-floup.

Il rit doucement, émerveillé à la vue d'une hirondelle faisant des pirouettes dans le ciel. Il voulait voler, lui aussi. Il tendit les bras en l'air, l'oiseau se posa sur son index et il rit de plus belle. C'était Annabelle, Annabelle, sa petite hirondelle à lui. Il posa ses lèvres sur les jolies plumes noires et la baisa. Un cri retentit.

ORYX!

Annabelle s'enfuit dans un battement d'ailes.

─ Oh non, reviens!

Le bambin se releva brusquement. Il se mit à courir vers la maison de crépi blanc et ouvrit lentement, délicatement la porte. La poignée grinça malgré les précautions qu'avaient pris sa petite main blanche. Il gloussa, referma la porte et monta quatre à quatre l'escalier. Il bouscula la grande silhouette dans l'encadrure de la porte et bondit dans son lit. Un seul regard pétillant de malice vers l'adulte sévère qui le foudroyait des yeux, les poings sur les hanches, et c'était fini.

Immense soupir, abandon.
Il avait gagné.

Oryx bailla. Maintenant il était fatigué. Il s'écroula contre son oreiller et s'endormit comme une pierre. C'était doux. Ses songes se portèrent sur un immense jeu d'adresse où il fallait sauter d'étoile en étoile. Oryx était le meilleur, bien sûr, et il éclipsait tous les autres. Piper? Balayée! John? Perdu! Elisa? Byeeee!

À son réveil, il se fit gronder. Ce n'avait été que partie remise. Tout penaud il dût s'excuser. Mais non, bien sûr que non il ne le referait plus! Quelle idée!
Hihi.


 
Yeah Geek Power !!!

 
 Tu as quel âge ? 14 balais (oui oui)
 Tu nous a trouvés où ? Je suis là depuis si longtemppps (enfin comparé à d'autres je suis une fleur)
 Et t'en penses quoi ? Je serais pas là patate si c'était pourri!
 T'as un autre compte ? Lequel ? Non, et jamais!!
 T'as pas un truc à nous dire hein ? © Never-Utopia par Koalz

 
Oryx Nail
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MessageSujet: Re: Quelqu'un parmi les quelqu'uns [Oryx] [Terminé] Quelqu'un parmi les quelqu'uns [Oryx] [Terminé] Icon_minitimeVen 21 Aoû - 14:17

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Quelqu'un parmi les quelqu'uns [Oryx] [Terminé]

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