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Aaron Leandre [Terminé]

Aaron Leandre
Aaron LeandreFondateur || Avocat au Magenmagot || Auror
▌Avatar : Matt Lanter
▌Inscrit le : 07/01/2010
▌Age du perso : 34
▌My Messages : 1462

Who are you ?
Baguette: Aulne - 32 cm - Crin de Sombral
Patronus: Hibou
Situation amoureuse: En deuil
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MessageSujet: Aaron Leandre [Terminé] Aaron Leandre [Terminé] Icon_minitimeLun 22 Juin - 19:11



     
Aaron Leandre



     

     

      ❯ FEAT : texte.
Carte d'Identitée

     
     ❯ NOM & PRENOM : Aaron Leandre
      ❯ ASCENDANCE : Sang-Mélé
      ❯ DATE DE NAISSANCE : 27 mars 1990
      ❯ NATIONALITÉ : Anglais
      ❯ CLASSE SOCIAL : Modeste
      ❯ ORIENTATION SEXUELLE : Gay
      ❯ CAMP : Travaille au ministère de la magie.
      ❯ COMPAGNON : Chat de race sphynx.
      ❯ BAGUETTE : Aulne de 32 cm avec du crin de sombral.
      ❯ PATRONUS : Hiboux

     

   
TEXTE PERSONNEL

   



6h12 – Quartier d’Ealing - Londres

Comme chaque matin à la même heure depuis un mois, le front suant et le cœur palpitant, un homme se réveillait assis sur son bureau. Les yeux injectaient de sang, il tâtonna dans le noir à la recherche d’un petit interrupteur. Entre deux, trois boites de conserves qui tombaient sur le passage de sa main tel une couleuvre, il trouva le bouton, qui, une fois actionné, fit jaillir une douce lumière jaunâtre dans la pièce. La lumière s’allumait doucement le temps pour ses yeux de se réhabituer au jour.

Il étira ses deux bras dans un bâillement à s’en décrocher la mâchoire et essaya de se déplacer comme au bon vieux temps mais, en oublia encore une fois depuis deux ans,  que sa jambe gauche ne répondait plus comme à son habitude. Il prit appui sur l’angle du meuble pour soulever son poids. Plusieurs personnes lui avaient déjà dit de recourir à la magie pour supprimer cette douleur, mais il préférait la garder pour se souvenir à chaque instant que, contrairement à certains de ses camarades, il s’en était sorti indemne.  

Magie vous avez dit ? Oui cet homme était un magicien, un jeune magicien qui, à peine ces années d’études finies, avait dû faire face à la deuxième plus grande catastrophe du monde magique et qui lui avait laissé par ailleurs laissé de grandes séquelles. Non pas physique comme sa jambe, mais morales. Des cauchemars qui se répétaient sans cesse. Les visages de jeunes enfants ensanglantés, les corps meurtris et mutilés revenaient à son esprit encore et encore, un sentiment de désespoir, de haine et de peur.

Il se gratta les cheveux qu’il n’avait pas coupé depuis un certain temps, peut être faute de temps, ou peut être essayant de se créer un nouveau style. Peu importe, ses cheveux étaient bruns tirant sur le noir et ses yeux noirs cherchaient quelque chose sur le bureau. Il fit doucement le tour du meuble pour ramasser un long bout de bois couleur ébène. Il pesta dans sa barbe en le récupérant, fit deux, trois tours de poignée pour le vérifier et le rangea dans sa poche avant.

En se relevant sa jambe craqua et un rictus de douleur transparaissait sur ses lèvres rosées. Il frotta sa jambe gauche comme pour essayer de faire disparaître la douleur en brassant e l’air. Stupide effectivement mais il arriver à en oublier la douleur certaine fois. Il se mit contre le bureau et prit un cadre photo qui était renversé sur le meuble. Une photo d’un jeune homme avec un large sourire, cheveux courts d’un brun presque d’une couleur bois, de grands yeux noirs, de petites pommettes rosées et des dents aussi blanches qu’un mur fraichement repeint.  Il avait sa longue robe bleue, ni trop gros, ni trop maigre et tenait un norme morceau de parchemin. Un parchemin tenant titre qu’il était accepté comme Avocat à Magenmagot et Auror au sein du ministère de la magie. L’homme eut un léger sourire finalement après la douleur, il reposa cette photo sur le bureau. Cette journée était finalement bien derrière lui depuis des lustres.

L’homme  se dirigea vers la porte de son bureau, posa la main sur la clenche et l’ouvrit. Depuis quand n’était-il pas sorti de cette pièce ? Bien assez pour que son Dracena ait perdu toute son eau et ne ressemble plus qu’à un vieux légume cuit. Une ombre se jeta sous les pieds de l’homme et se mit à faire des tours autour de lui dans un ronronnement de motocyclette. Un sphynx au pelage doré et aux yeux bleus ronronnait et essayait d’avoir des caresses de son maître. L’homme tendit le bras vers le bas et l’animal monta aussi vite qu’un vif d’or sur l’épaule de celui-ci.

Il ressortit sa baguette de la poche et dans un mouvement de main, vers un imposant piano d’angle, une musique éclaircie le silence lourd du salon. Une douce mélopée qui enveloppait l’ambiance morose. Le chat se mit à ronronner et lécher de sa langue râpeuse le t-shirt de l’homme. Il ouvrit les grands rideaux et la lumière du soleil matinal pénétra dans la demeure. La poussière effectivement s’accumulait sur les bibelots de la bibliothèque autant que sur le sol.  Ne faisant pas attention au désordre et à la poussière qui se soulevait sous son pas non chaland, il alla se réfugier dans la cuisine où il sortit une boite de thon qu’il ouvrit et déposa au sol pour son chat qui descendit alors de son perchoir.

Quant à lui il prit une tasse à moitié propre qu’il rinça à l’eau claire pour la remplir avec ce qu’il pensait être un fond de café mais, qui se révéla au final être une eau croupie. Il balança sa tasse dans l’évier sans prendre le soin de la nettoyer.

Un jour peut être prendra-t-il le temps de recourir au sortilège de « recurvite » mais avec l’accumulation de la fatigue et des charges de travail, le ménage n’était pas sa priorité. Une question vous taraude n’est-ce pas ? Pourquoi était-il enfermait dans son cabinet depuis plusieurs jours  de suite ? Il planchait sur une affaire juridique du droit magique depuis déjà quatre mois et le procès allait débuter dans moins de deux jours. Etait-il sûr de ses arguments ? Bien sûr. De son travail ? Encore plus, car l’homme était sorti majeur de sa promotion lors du concours pour accéder au rang d’Avocat de Magenmagot. Mais ce qu’il n’arrivait pas à surmonter était le retour chaque nuit d’un cauchemar qui le hantait depuis maintenant deux ans.

Le visage de son être aimé inanimé au sol, baguette à la main. Il revoyait tout au ralentit, chaque bruissement du vent, chaque feuilles voleter dans les airs, chaque grains de poussière se soulevant et l’homme en face de lui, sourire aux lèvres, qui disparaissait dans une épaisse fumée noirâtre. Et lui qui se jetait sur le corps au sol, essayant de le réanimer coûte que coûte. Hurlant, frappant le sol, des larmes qui s’écoulaient de ses yeux frappaient le visage du défunt, enlevant sur le passage la poussière qui s’était incrustée sur son visage. Les yeux de la victime disparaissaient dans les limbes du néant, l’iris se dilatant totalement et s’effaçant dans une obscurité totale. Voilà ce qui le réveillait chaque matin, avec la même sensation, les mêmes émotions et l’impression de revivre incessamment ce moment.  

Le regard brumeux, il revint à lui et continua son chemin de la cuisine à la salle d’eau pour se décrasser un minimum et tirer sur sa peau blanchâtre et molle. Un frisson lui parcourut le dos, une étrange sensation qu’il n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Ce manque lorsqu’il était dans la salle de bain et que des bras l’entouraient, l’enlaçant de baisers dans le cou pour lui souhaiter une joyeuse journée. Il ouvrit la petite armoire, y trouva un peigne et essaya de se recoiffer pour avoir l’air un tant soit peu élégant. Il se changea rapidement pour passer d’un vieux t-shirt grisonnant et d’un simple caleçon, à une tenue costume cravate bleu et blanc. Il n’oublia pas sa montre posée sur le rebord de l’évier qu’il enfila sur son poignet. Il jeta un œil au cadran.

6h45 – Même lieu

En sortant de la salle de bain, il regarda le salon sans vie. Il soupira et détourna le regard. Il se demandait depuis combien de temps il était comme ça. Six mois, un an, deux ans ? Non depuis toujours en fait. Fatigué d'un rien, au bord fainéant, lorsqu’il étudiait encore la magie, il était réservé, non pas timide mais préférant se mettre à l’écart pour écouter, regarder et étudier les autres élèves. Les pas, leur faits et gestes, tout avait un sens, tout avait une connotation. Pourquoi Brienne se grattait tout le temps les sourcils ? Pourquoi Tim se rongeait les ongles ?  Toujours sur le qui-vive il n’oubliait jamais quelque chose de dit ou de fait. Et certaine fois cela lui avait joué des tours car impulsif comme un dragon, il pouvait se lancer à tête perdue contre quelqu’un ou quelque chose. Mais depuis ce soir là, depuis cet instant de terreur, il ne connaissait plus la peur, pire ne connaissait plus le goût de la vie. Mais contrairement à l’image qu’il donnait à cet instant précis, il restait au fond de lui une flamme non éteinte. Une étincelle qu’il suffisait de rallumer.

Depuis sa sortie de l’école et même bien avant, il s’était toujours obligé à une égalité parfaite, un respect des règles et de la loi. Une vocation finalement toute tracée pour lui lorsqu’il enfila la robe d’avocat et d’Auror au sein de Magenmagot. Il lui restait encore ce soupçon de curiosité, et d’envie d’aider son prochain. Il ne souhaitait pas lâcher prise ou se laisser aller. Tic Tac Tic Tac, le cliquetis de la montre remontaità son esprit. Il devait ce dépêcher  de récupérer ses affaires. Après un mois de convalescence chez lui, il allait enfin pouvoir remettre le bout de son nez dehors. Enfin surtout dans son bureau au ministère. Comment allez le trouver ses collègues ? Une mine affreuse à coup sûr.

Il  retourna dans son bureau où son chat avait trouvé refuge pour faire sa toilette. Il prit quelques dossiers sous son bras. Rangea quelques feuilles volantes et éteignit la petite lumière qui illuminait maintenant toute la pièce.  Il ne prit pas la peine d’ouvrir les rideaux de peur de voir le désordre qui s’était accumulé au fil des jours. Sans se retourner il se dirigea vers l’entrée de son appartement. Il prit les clés posaient dans un vase sur un petit meuble. Dégoupilla les sept verrous, se retourna pour poser un regard sur une photo dans l’entrée. Il ouvrit finalement machinalement la porte après un temps d’attente - peut être attendez-t-il une réponse ou un signe mais rien n’était apparu. Il referma la porte derrière lui, mit une clé dans la serrure et entendit les sept verrous se refermer les uns après les autres. Son regard se figea sur une petite plaque à droite de la porte.

« Aaron Anderson et Nathan Eilwing »


Aaron posa un baiser sur sa main et la posa sur la plaque à l’emplacement de Nathan. Il respira profondément, sortit une cigarette de sa poche l’alluma et tourna les talons pour descendre les trois étages d’escaliers dans le silence le plus total, seul ses chaussures claquées sur le marbre des marches.





     
Yeah Geek Power !!!

     
      Tu as quel âge ? 21 ans
      Tu nous a trouvé où ? C'est moi le créateur bouffon.
      Et t'en penses quoi ? C'est de la merde...
      T'as pas un truc à nous dire hein ? LOL

      © Never-Utopia par Koalz

     

Aaron Leandre [Terminé]

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